Archives de catégorie : Lectures/rencontres/salons

Lecture publique avec Gilles Abier, à Naours (Somme).

Mercredi 11 décembre 2013, à 17 heures, à la médiathèque Jean Balesdens de Naours, dans la Somme, près d’Amiens,

Gilles Abier et moi-même aurons le plaisir de lire des extraits de nos textes qui sortiront en février prochain dans la collection “D’une seule voix”, et quelques inédits (pour ados et adultes).

Renseignement et réservation au  : 03 22 93 40 80.

abier-ytak

La photo date de 2008…
En 2013, Gilles est toujours aussi grand… (ou moi toujours si petite 😉
Mais c’est toujours un immense plaisir pour moi de partager des rencontres et des lectures publiques avec lui.

Une lecture au Mans…

Petite information de dernière minute…

Je participerai, le 6 décembre 2013, à un “apéro-lecture en musique” autour de Thomas Scotto, organisé la librairie Récréalivres du Mans.
J’aurai, à cette occasion, le plaisir de lire un texte inédit de Thomas Scotto.
Ce sera à 18 heures.

lecture-le-mans

Librairie Récréalivres
29 rue des ponts neufs
72000 Le Mans.

Lectures publiques de mes textes

Lire en public mes propres textes, depuis quelques années, est devenu pour moi une évidence : c’est une vraie porte ouverte vers le livre et la lecture.

Lorsque j’interviens en collège, en lycée, ou même devant des adultes, je suis frappée par l’attention des auditeurs, dès que je commence à lire.
Qu’ils soient ou non bons lecteurs, qu’ils “aiment” ou non les livres, ils écoutent…
Pour certains, c’est une découverte : on peut prendre plaisir à écouter quelqu’un lire, tout simplement.
Pour d’autres, c’est presque une nécessité : leur propre lecture est chaotique, difficile, et leur enlève le plaisir de l’histoire, du rythme, des mots. Alors quand on leur offre…

Si les lectures publiques ouvrent des portes, elles ouvrent aussi les coeurs, et invitent au partage. Les témoignages recueillis sont souvent émouvants, forts. Il n’y a qu’à lire ceux des élèves de Cécile Moulain sur ce blog “Le livre, ce n’est pas que le livre” si l’on veut encore s’en convaincre : (le livre, ce n’est pas que le livre. C’est la personne qui l’écrit. C’est la personne qui le lit).

Forte de ce constat, j’ai eu envie de proposer des lectures publiques de mes textes en dehors d’un cadre scolaire de rencontres. On peut lire partout !
Dans les cafés, les théâtres, les librairies, les jardins publiques, les bibliothèques (et pourquoi pas dans d’autres lieux insolites ?).

J’ai préparé (sur mon site) une petite brochure qui détaille les lectures que je propose, à l’attention des  groupes de lecture, libraires, professeurs, amis des livres en général, etc.
Vous trouverez dans cette brochure le détail des titres, les renseignements pratiques, des propositions de lectures croisées (notamment avec Thomas Scotto, Gilles Abier), etc.

N’hésitez pas à me contacter si vous voulez de plus amples renseignements.

95 ados…

Vendredi 11 octobre 2013, le matin.

95 ados réunis dans une ancienne salle de cinéma de Luçon.
95 ados qui vont écouter pendant 50 minutes, sans bouger, sans s’agiter, la lecture de “50 minutes avec toi”, par Thomas Scotto.
Dans un impressionnant silence concentré, attentif.
Puis les applaudissements.
Vendredi 11 octobre 2013, l’après-midi.
Une seconde lecture de “50 minutes avec toi”, toujours devant une centaine d’ados. Des ados qui, cette fois, s’agitent un peu, semblent moins attentifs (sans pour autant être bruyants)… Une lecture “sur le fil” où l’on a l’impression que tous peuvent “décrocher” d’une seconde à l’autre…
Et, à la fin… Des salves de questions passionnantes, montrant qu’ils avaient finalement très bien écouté, et tout compris…

thomasluconThomas Scotto, pendant la lecture (mise en espace Gingolph Gateau)

Les ados me surprendront toujours!
C’est peut être pour ça que j’aime autant écrire pour eux, aller vers eux.

Merci à Thomas Scotto d’avoir pris sur son temps pour porter ce texte comme il l’a fait, avec autant de talent, de beauté, de force et de générosité.
C’est un immense cadeau.

Lecture théâtralisée de “50 minutes avec toi”

Lorsque j’écris un texte pour la collection “D’une seule voix”, j’ai toujours à l’esprit que ce texte est fait pour être lu à voix haute. Il doit donc pouvoir se murmurer, se chuchoter, se crier, se hurler, même. Il doit pouvoir respirer avec d’autres humains.

50minuteslucon
J’assure moi-même la lecture d’extraits de certains de mes textes, avec un plaisir renouvelé. Sauf… « 50 minutes avec toi ».
Parce que c’est un texte vraiment dur à lire. Je l’ai écrit avec une partie de mon histoire qui n’est pas des plus légères à porter. Et je n’arrive tout simplement pas à juguler ma propre émotion lorsque je lis certains passages à voix haute…

Et puis Thomas Scotto m’a dit un jour qu’il avait envie d’en faire une lecture publique, et j’ai pensé que c’était un vrai cadeau. Parce que j’aime son univers. Son écriture, ses mots, mais aussi ses lectures, et parce que je me suis dit que, enfin, « 50 minutes avec toi » allait trouver sa voix.
Et lorsqu’il a ajouté que ce serait une lecture théâtralisée, je me suis dit que c’était un double cadeau.
Un triple cadeau, même, lorsque j’ai appris que c’était Gingolph Gateau qui se chargerait de cette mise en espace scénique.
Et un quadruple cadeau lorsque j’ai su que cette lecture aurait lieu à Luçon (en Vendée), pour l’inauguration de la résidence de Thomas Scotto dans cette commune… !

Donc, voilà…
Je ne sais pas ce que Thomas Scotto et Gingolph Gateau ont préparé ensemble…
Ils ont voulu garder la surprise jusqu’au bout. Mais je le découvrirai bientôt !
Parce que la médiathèque de Luçon m’a très chaleureusement invitée à venir assister à cette première.
C’est donc pour moi beaucoup de joie, de bonheur, de plaisir…
Et, surtout, beaucoup d’émotion.
“50 minutes avec toi”, texte de Cathy Ytak, éditions Actes Sud, coll « D’une seule voix ».
Lecture de Thomas Scotto
Scénographie de Gingolph Gateau.

Vous pouvez également lire sur le blog de Thomas Scotto une présentation de cette soirée lecture.
Et découvrir l’univers si magique de Gingolph Gateau sur son blog.

Jeudi 10 octobre 2013,  à 20 h 30
Médiathèque Intercomunale Pierre Menanteau
3 rue adjudant Barrois
85400 Luçon.
Tel 02 51 56 10 09

www.bibliotheque-lucon.fr

Retour du festival du livre jeunesse de Cherbourg

Alors… alors… C’est difficile de trouver les mots pour dire toutes ces belles personnes rencontrées, tous ces rires, toutes ces musiques, tous ces possibles, tous ces mots échangés, tous ces enfants heureux, la mer, le soleil, l’énergie, le partage, la bonne humeur, les bons repas, la harpe, le dernier voilier terre-neuvas, les lectures sur l’herbe, les sons qui s’envolent, les livres qui s’illuminent d’illustrations originales, les spectacles qui décapent les cerveaux… les bénévoles, les organisateurs, les journées qui passent vraiment trop trop vite… et tous les projets qui naissent, à deux, à trois, à pleins, toutes les étoiles qui brillent dans les yeux… toutes les amitiés…

Alors… alors, c’est difficile de trouver les mots, de quitter le bateau festival… 

Une petite photo, juste pour le plaisir… Thomas Scotto et moi avons lu “Le garçon des rives” et “le garçon d’écume” (à paraître aux éditions du Rouergue à l’automne), et François Pernel nous a accompagné en improvisant à la harpe celtique…
C’était un beau moment !
cherbourg

Le livre, ce n’est pas que le livre…

Un soir à la librairie L’eau Vive, d’Avignon, au mois de mai 2013…
Une rencontre-lecture, avec Thomas Scotto et Joanna Concejo. Et moi qui arrive, sur la pointe des pieds dans cette “Tournée nomade”
Et des ados qui se mettent à lire nos textes…
Des  collégiens de la classe de 3° prépa professionnelle du collège Europa de Montélimar qui sont venus avec Cécile Moulain, leur documentaliste…
Et qui scotchent, litéralement, toute l’assistance, par leur présence, par la force de leur lecture…
Et qui écrivent, ensuite, sur cette belle expérience…
Voilà reproduit ici quelques-uns de leurs mots (avec leur autorisation, bien sûr !).
C’était un immense cadeau ! Merci à eux.
avignonComme dans un cadre ouvert, deux adolescentes commencent leur lecture… 
(photo librairie L’eau Vive, Avignon)

[..] On a découvert que lire c’était bien. On arrive mieux à s’exprimer. 

[…] Lire, on ne savait pas. Je ne suis jamais allée dans une librairie toucher un livre. Encore moins lire seule chez moi. Maintenant, j’en suis capable. Je lis des livres. Des gros, même pas peur. Grâce à Madame M. qui nous a donné envie. Vous avez tellement bien  partagé votre passion pour la lecture, les textes que vous aimez que vous nous avez lu à voix haute, que vous nous avez vraiment donné l’envie de lire. 

[…] C’était plus un livre mais une histoire. On a aimé les histoires.

Et puis il y a eu Thomas Scotto qui nous a raconté ce qu’il faisait. Comment c’était d’écrire. Ce que ça lui faisait à lui ça nous a fait des frissons de l’entendre. C’est comme entrer dans un autre monde. […]

Quand je  touche un livre maintenant, je me dis Wahou ! Il y a un truc, il y a quelque chose là dedans, une vie.
Nous les ados, à vrai dire on s’en fout. Mais depuis qu’il nous a dit toute la recherche qu’il y a dedans, ça nous a parlé. Il nous a communiqué sa passion. Depuis, on sait qu’il y a de la vie dedans. J’aurais rigolé si vous m’aviez dit qu’on penserait ça, que je lirai des livres en entier.

[…] Alors à Avignon dans la librairie, au milieu des gens qu’on ne connaissait pas, quand on a lu, on était comme sur un pied d’estrade. On s’est senti écouté. Il y avait le respect et l’intention et l’attention. Ça fait plaisir. […] J’avais si peur mais en les regardant, j’ai vu l’émotion, des étoiles dans les yeux. Ça m’a redonné confiance quand j’ai paniqué. J’ai pu continuer à lire portée dans les yeux des gens.

[…] Thomas S., qu’est-ce qu’il lit bien ! On ne peut pas ne rien sentir. C’est comme s’il racontait sa vie, comme s’il parlait à voix haute, sans lire ni l’avoir écrit. On le vit en direct. Il donne vie au livre. C’est lui. C’est un peu comme du théâtre, on voit les choses. On rit. On sent les émotions.

Cathy Y. c’est doux. Elle nous laisse le temps de prendre l’image dans notre tête. On l’entend dedans comme dans un rêve. Elle nous met dans un univers, une ambiance délicate et calme, caressante.

Nous sommes heureux de cette expérience. Ça nous a changés. Le livre, ce n’est pas que le livre. C’est la personne qui l’écrit. C’est la personne qui le lit.

[…] Merci de nous avoir invités. Merci de nous avoir écoutés. Merci d’avoir écrit ces textes qui nous ont fait vivre ça.

Alexandre, Clémentine, Jade, Laura, Manon, Marine, Mélinda, Noémie…

Sur cette belle expérience, vous pouvez lire également ce que Thomas Scotto en a dit sur son blog.

Festival du livre jeunesse de Doëlan

Difficile de trouver les mots pour résumer ce festival du livre de Doëlan (Finistère sud), où j’étais invitée la semaine dernière !

D’abord, il y a le lieu : un petit port de Bretagne, presque une image de carte postale, avec ses petits bateaux colorés, ses quais, sa digue, son phare et ses rochers… Et là, au raz de l’eau, des chapiteaux, un sur chaque rive pour faire bonne mesure, avec un bateau qui fait la navette entre les deux (mini-croisière de quelques minutes, mais pas forcément tranquille (ceux qui l’ont fait dimanche soir, sous la pluie et le vent et les vagues confirmeront, je crois 🙂

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Le petit port de Doëlan (il ne manque rien, même pas le cormoran 😉 Photo E.B.C
Ensuite, il y a le climat : tempête de vent le vendredi, puis une alternance rapide de nuage/pluie/soleil/fraîcheur/chaleur… Très revigorant !
Mais, surtout, il y a les gens. Les organisateurs et la centaine de bénévoles qui ont servi (entre autres) aux 27 auteurs invités des déjeuners dignes des plus grands restaurants (le festival de Doëlan mériterait, rien à qu’à ce titre, d’être étoilé au guide Michelin des salons du livre, s’il existait !).
Des gens qui aiment les auteurs et les recoivent avec gentillesse et dévouements.
En amont du festival, des rencontres dans des classes ; des instits qui vous accueillent avec le sourire, et des enfants qui vous laissent des petits mots tels que “Merci de ta visite à l’école, j’ai adoré votre livre”, ou encore “Merci d’être venue ici dans l’école, j’ai bien aimé mon rôle…” (les enfants du CM1 de l’école de Mellac ont en effet mis en scène et joué l’intégralité de ma petite pièce “Les aventures du livre de géographie qui voulait voyager avant de s’endormir”.) Premiers pas au théâtre, mais bonne expérience : “Nous avons eu du mal à apprendre nos rôles mais c’était très amusant, j’espère que vous avez apprécié” m’écrira l’un d’eux.
Bien sûr que j’ai apprécié ! Un coup de chapeau à l’institutrice, Marie le Page, qui s’est lancée dans cette aventure.
De jolies rencontres, donc, tout au long de ce festival. De bons éclats de rire, tant avec les bénévoles qu’avec les organisateurs et les collègues illustrateurs et écrivains, et des souvenirs pour longtemps.
Logée chez l’habitant, je n’oublierai pas de sitôt l’accueil de Jean et de sa petite-fille Camille, ni leur belle maison face à mer, ni les petits-déjeuners de Marie-Annick, aux “Pervenches”…

Pendant le salon, il y a eu du monde, des gens qui venaient pour les livres, et pour les auteurs.
Ils sont bavards, ces Bretons… ! Je retiens ce vieux marin, aux grosses mains abîmées, qui regarde mes livres et s’excuse : “Je ne lis pas de livre”. Je lui souris, d’un air de dire que ça n’a pas d’importance. Alors il reprend : “Mais je lis le journal tous les matins”. Un temps d’arrêt. Il ajoute : “Faut pas croire tout ce qu’il y a dedans, mais je le lis tous les matins”. Et je le trouve sympa, ce vieux marin, qui est venu là avec ses petits-enfants.
(J’ai appris, quelques jours plus tôt, dans un magazine, que c’est dans le Finistère qu’on lit le plus de quotidiens régionaux, et que la Bretagne est, globalement, une des régions où on lit le plus).
Donc, voilà, difficile de résumer ce salon… Je vous l’avais dit.
Et puis, après, je me suis échappée quelques jours et, dans la brume, fait quelques kilomètres de marche sur ce sentier qui longe la côte… Personne d’autre que mon compagnon et moi… le bruit de la mer et des oiseaux… C’était doux et fort, un peu impressionnant aussi !

Alors, voilà, on revient de ce festival, de cette région, avec des rêves pleins la tête. Au fait, je ne vous ai pas dit ? Le festival s’appelle “Rêves d’Océans”… Bien trouvé, non ?

Un grand, un immense merci à tous ceux et celles qui ont rendu possible cette aventure !

Retour sur la fête du livre de Villeurbanne

Je suis partie à cette fête du livre en traînant un peu les pieds. Je me disais : un salon de plus… avec un débat qui semblait difficile à mener. C’est vrai, il y a des salons qui laissent des impressions de flottement : des salons où l’on ne vend pas de livres, où l’on ne rencontre pas ses lecteurs, où l’on s’ennuie un peu trop, où l’on se demande ce qu’on fait là, et pourquoi on écrit encore… Enfin, bref, les questions que tout le monde se pose un jour ou l’autre… Et donc, je suis partie à Villeurbanne dans cet état d’esprit…

Je suis arrivée juste pour le débat. A peine de temps de faire la bise à Thierry Lenain et à Thomas Scotto (j’étais contente de les retrouver!), de saluer Isabelle Rossignol, et c’était partie. Plutôt que de longs discours sur la sexualité et la littérature jeunesse, j’ai préféré lire quelques extraits de “Rien que ta peau”.
Et là… Je ne sais pas. Que s’est-il passé dans la salle, avec deux bonnes centaines de professionnels du livre, m’a-t-on dit (avec les lumières sur la scène, on ne voyait rien) ? Je n’en sais rien. Mais j’ai trouvé qu’il y avait un beau silence. Un des extraits a été curieusement applaudi. Moments étranges, un peu suspendus. Le débat a été très court (dommage, j’aurais bien aimé écouter Thomas Scotto parler plus longtemps de son “Jérome par coeur”, par exemple), et c’était déjà fini.
Enfin, je croyais que c’était fini…
Mais, après, les gens sont venus me voir. Il y avait des lumières dans leurs yeux, comme des étoiles. Des gens qui m’ont dit simplement avoir été émus par cette micro-lecture. Et ça a duré comme ça tout le week-end. C’était étrange, parce que je n’ai rien fait d’autre que lire quelques lignes, et c’est tout ! Et j’étais à mon tour très émue de voir que de simples mots écrits peuvent déclencher des émotions comme ça.Mais ce n’était pas tout ! Il y avait aussi des enfants, et des parents, qui sont venus simplement “pour rencontrer des auteurs”, c’est à dire vraiment discuter avec, échanger.
Je crois n’avoir jamais vécu un salon comme ça, où le livre est au coeur de la fête (avec, en prime d’adorables libraires (de la librairie lyonnaise : “A titre d’ailes”).
D’un seul coup, on a l’impression qu’on fait quelque chose de bien, en écrivant nos livres 😉
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Affiche de Carole Chaix, invitée d’honneur

Donc, c’était beaucoup d’émotions, beaucoup d’échanges, beaucoup de bonheur.
Et je ne parle  même pas du plaisir de retrouver d’autres écrivains et écrivaines, illustrateurs et illustratrices, avec qui j’ai partagé de bons éclats de rire !

Du coup, quand on rentre d’un salon pareil, on se dit qu’on fait vraiment un beau métier et que, tiens, justement, il serait peut-être temps de penser au prochain texte, au prochain roman à écrire…