Archives de catégorie : Au jour le jour

Une lecture au Mans…

Petite information de dernière minute…

Je participerai, le 6 décembre 2013, à un “apéro-lecture en musique” autour de Thomas Scotto, organisé la librairie Récréalivres du Mans.
J’aurai, à cette occasion, le plaisir de lire un texte inédit de Thomas Scotto.
Ce sera à 18 heures.

lecture-le-mans

Librairie Récréalivres
29 rue des ponts neufs
72000 Le Mans.

Surprise au salon du livre de Montreuil

Le salon du livre de jeunesse de Montreuil, près de Paris, c’est un peu l’endroit où les auteurs et illustrateurs peuvent se croiser, se rencontrer, échanger, entre eux et avec les éditeurs, voir des bibliothécaires et des organisateurs de salons, des blogueurs et des lecteurs et lectrices, aussi.
Il fait toujours trop chaud, toujours trop froid, il y a toujours trop de bruit, trop de monde… Mais soyons honnêtes : on a quand même envie d’y aller… !
C’est aussi un endroit où l’on peut, quelques heures durant, signer les livres que l’on a écrits ou illustrés dans l’année.
L’année dernière, je n’avais aucune nouveauté, pas de livres publiés…
J’ai trouvé ça un peu étrange de parcourir les allées de Montreuil sans me poser, ne serait-ce qu’une heure, chez un éditeur.
Cette année, c’est donc avec grand plaisir que j’ai pu signer sur le stand des Editions du Rouergue, “Le garçon des rives et le garçon d’écume”, avec Thomas Scotto.

Mais j’ai aussi une éditrice qui m’a fait une très jolie surprise…
“Je savais que tu allais passer… j’ai quelque chose à te donner…”, m’a-t-elle dit.
Le coeur qui bat un peu vite, d’un seul coup… Se pourrait-il que…
Et elle revient avec… “Livraison d’amoureux à domicile” ! OUI !!!

livraisonamoureux
premier exemplaire (tout chaud sorti de l’imprimerie)

Voir son texte pour la première fois en livre, c’est toujours un moment d’émotion. On se dit : Alors, ça y est… c’est vrai… il est là…
Et comme j’aime beaucoup la couverture (signée Julia Wauters), que j’aime beaucoup cette collection, et que je suis très heureuse d’avoir écrit ce petit roman, ça a été une vraie bulle de bonheur, là, au milieu de toute cette foule venue au salon.
Donc, voilà. “Livraison d’amoureux à domicile” existe…
Il faudra toutefois attendre les premiers jours de janvier 2014 pour pouvoir l’acheter.
Juste après les fêtes, quoi! (après tout, on peut imaginer que les livraisons d’amoureux peuvent parfois prendre un peu de retard 😉

Ah, et un dernier conseil : Ne vous faites jamais livrer d’amoureux par Amazo… ou autres sites de vente de livres en ligne.
Allez le chercher chez votre libraire !

“Livraison d’amoureux à domicile”
éditions Syros, collection Mini Syros
Sortie 2 janvier 2014.

Signature au salon du livre de Montreuil

J’aurai le plaisir de signer “Le garçon des rives / le garçon d’écume” (écrit à quatre mains avec Thomas Scotto) :

le dimanche 1er décembre 2013, de 14 h à 16 heures, au salon du livre de Montreuil, sur le stand des éditions Du Rouergue (G 15), en compagnie de Thomas Scotto.

Donc… Si vous avez envie d’une double dédicace, pour ce livre à double-entrée… Ou si vous avez envie simplement de venir dire bonjour, n’hésitez pas !

Une lecture en résidence, reportage

Thomas Scotto, écrivain, et Julia Wauters*, illustratrice, sont actuellement en résidence de création sur le territoire du Pays né de la Mer. Une résidence proposée par la médiathèque de Luçon dans le cadre de son prochain salon du livre jeunesse (auquel je vais participer).

C’est dans le cadre de cette résidence que Thomas Scotto a proposé les lectures scénographiées de “50 minutes avec toi”, dont on peut voir un extrait dans le reportage ci-dessous, filmé par la TLSV (Télévision Luçon, Sud Vendée).

(Cliquez sur l’image pour accéder à la vidéo.)

 

* Julia Wauters qui a notamment signé la couverture de mon prochain petit texte chez Syros, et dont j’ai parlé ici.

95 ados…

Vendredi 11 octobre 2013, le matin.

95 ados réunis dans une ancienne salle de cinéma de Luçon.
95 ados qui vont écouter pendant 50 minutes, sans bouger, sans s’agiter, la lecture de “50 minutes avec toi”, par Thomas Scotto.
Dans un impressionnant silence concentré, attentif.
Puis les applaudissements.
Vendredi 11 octobre 2013, l’après-midi.
Une seconde lecture de “50 minutes avec toi”, toujours devant une centaine d’ados. Des ados qui, cette fois, s’agitent un peu, semblent moins attentifs (sans pour autant être bruyants)… Une lecture “sur le fil” où l’on a l’impression que tous peuvent “décrocher” d’une seconde à l’autre…
Et, à la fin… Des salves de questions passionnantes, montrant qu’ils avaient finalement très bien écouté, et tout compris…

thomasluconThomas Scotto, pendant la lecture (mise en espace Gingolph Gateau)

Les ados me surprendront toujours!
C’est peut être pour ça que j’aime autant écrire pour eux, aller vers eux.

Merci à Thomas Scotto d’avoir pris sur son temps pour porter ce texte comme il l’a fait, avec autant de talent, de beauté, de force et de générosité.
C’est un immense cadeau.

Lecture théâtralisée de “50 minutes avec toi”

Lorsque j’écris un texte pour la collection “D’une seule voix”, j’ai toujours à l’esprit que ce texte est fait pour être lu à voix haute. Il doit donc pouvoir se murmurer, se chuchoter, se crier, se hurler, même. Il doit pouvoir respirer avec d’autres humains.

50minuteslucon
J’assure moi-même la lecture d’extraits de certains de mes textes, avec un plaisir renouvelé. Sauf… « 50 minutes avec toi ».
Parce que c’est un texte vraiment dur à lire. Je l’ai écrit avec une partie de mon histoire qui n’est pas des plus légères à porter. Et je n’arrive tout simplement pas à juguler ma propre émotion lorsque je lis certains passages à voix haute…

Et puis Thomas Scotto m’a dit un jour qu’il avait envie d’en faire une lecture publique, et j’ai pensé que c’était un vrai cadeau. Parce que j’aime son univers. Son écriture, ses mots, mais aussi ses lectures, et parce que je me suis dit que, enfin, « 50 minutes avec toi » allait trouver sa voix.
Et lorsqu’il a ajouté que ce serait une lecture théâtralisée, je me suis dit que c’était un double cadeau.
Un triple cadeau, même, lorsque j’ai appris que c’était Gingolph Gateau qui se chargerait de cette mise en espace scénique.
Et un quadruple cadeau lorsque j’ai su que cette lecture aurait lieu à Luçon (en Vendée), pour l’inauguration de la résidence de Thomas Scotto dans cette commune… !

Donc, voilà…
Je ne sais pas ce que Thomas Scotto et Gingolph Gateau ont préparé ensemble…
Ils ont voulu garder la surprise jusqu’au bout. Mais je le découvrirai bientôt !
Parce que la médiathèque de Luçon m’a très chaleureusement invitée à venir assister à cette première.
C’est donc pour moi beaucoup de joie, de bonheur, de plaisir…
Et, surtout, beaucoup d’émotion.
“50 minutes avec toi”, texte de Cathy Ytak, éditions Actes Sud, coll « D’une seule voix ».
Lecture de Thomas Scotto
Scénographie de Gingolph Gateau.

Vous pouvez également lire sur le blog de Thomas Scotto une présentation de cette soirée lecture.
Et découvrir l’univers si magique de Gingolph Gateau sur son blog.

Jeudi 10 octobre 2013,  à 20 h 30
Médiathèque Intercomunale Pierre Menanteau
3 rue adjudant Barrois
85400 Luçon.
Tel 02 51 56 10 09

www.bibliotheque-lucon.fr

Le dossier “No man’s land”

Un no man’s land, c’est un entre-deux dans lequel il ne se passe rien.

Et c’est exactement le territoire dans lequel j’ai l’impression d’entrer lorsque je viens de signer un BAT (bon à tirer) pour un livre.
Pour moi, il ne se passe plus rien : le livre est terminé, je ne peux plus ajouter ou déplacer une virgule, changer la couleur d’un mot, d’une phrase. C’est fini.
Lorsque ce fameux BAT est signé, j’enlève symboliquement le fichier de mon dossier “En cours d’écriture”… Et c’est là que les problèmes commencent…
Parce que je ne sais plus où le ranger, ce fichu fichier !
Dans le dossier “A retravailler” ? Non, non, il n’y a plus rien à retravailler, c’est trop tard.
Dans le dossier “Romans parus” ? Non, non, il n’est pas encore paru.
Le laisser traîner sur le bureau de mon ordinateur ? Ah, non, trois fois non ! Je ne veux pas le voir devant mes yeux chaque fois que j’allume mon écran.
Finalement, après avoir bien hésité, je le remets souvent dans le dossier “En cours d’écriture”
Mais là non plus il n’est pas à sa place.

Je me demande si je ne devrais pas créer un dossier qui s’appellerait “No man’s land”.
Un dossier transitoire pour un livre encore apatride. Plus à moi, pas encore aux autres…
Pourtant, je sais que dans les jours et les semaines qui viennent vont s’opérer pour lui de drôles de métamorphoses… Entre les mains d’un imprimeur que je ne connais pas, il va prendre son statut de “livre”, avec sa reliure et sa couverture.

Enfin, le 6 novembre prochain, je pourrai mettre le fichier de ce “Garçon des rives” dans le dossier “livres parus” (aux éditions du Rouergue, avec un texte de Thomas Scotto “Le garçon d’écume”, mais ça, vous le savez déjà !).

Et c’est comme une impatience, d’un seul coup…

C’est un moment de grâce…

C’est un moment de grâce, comme il y en a parfois, au milieu d’une traduction.

De la poésie. D’un auteur catalan (Joan-Francesc Castex-Ey) que je traduis depuis quelques années maintenant. Avec toujours autant de plaisir.
Difficile, la traduction de la poésie.
Et passionnante, aussi.

Les images qui viennent… les mots qui se font musique pour une autre musique…
Je traduis en silence.
Je veux dire : j’ai besoin de silence autour de moi pour traduire.
Je traduis en effet à voix haute, parfois.

J’ai ouvert ma matinée de travail en écoutant une partita de Bach jouée à la harpe celtique.
Je n’ai pas arrêté la musique.
J’ai ouvert le fichier de traduction…
J’ai commencé quelques lignes…
Et j’ai été emportée,
par la musique des mots de Joan-Francesc Castex-Ey
par la musique de Bach
par les sons si magiques de la harpe.
par ce poème : « Train de nuit ».
Emportée par ces émotions retrouvées
Train de nuit
couchette
la nuit qui vient
les rêves qui vont…

Pour l’instant, cela pourrait donner quelque chose comme :
Entre les lueurs pâles
des gares frontalières
[…]
mes rêves sont rythmés
de sons intermittents.

Mais c’est une traduction en devenir…
Nul doute qu’elle évoluera encore, trouvera d’autres mots, d’autres possibles.
Reste ce petit moment de grâce, où tout semble se rejoindre : mots et musique.
Une magie que j’avais envie de partager…
Pour vous souhaiter un bel été.

3e contrat de signé !

Cette fois, ça y est !!! Le troisième contrat attendu est arrivé !
Après avoir signé pour “Le garçon des rives” et “Le garçon d’écume” (écrit par Thomas Scotto) qui vont sortir ensemble aux éditions du Rouergue (parution prévue à l’automne 2013); après avoir signé pour “Pas couché” pour la collection “D’une seule voix” aux éditions Actes Sud Junior (parution prévue janvier 2014).
Le troisième contrat est arrivé…
Il s’agit cette fois d’un roman pour jeunes lecteurs, qui va sortir aux éditions Syros, dans la collection Mini Syros Roman. Il s’intitule “Livraison d’amoureux à domicile”, et paraîtra début 2014.

Voilà ! Trois contrats signés en l’espace de trois mois, dans trois maisons d’éditons que j’aime beaucoup, c’est plutôt chouette !

Cela va faire deux ans que je n’ai rien publié… Deux ans, c’est long…
Alors, pour moi, ces trois textes sont peut-être plus importants que les autres.
J’ai traversé une longue période de silence…
Je n’ai pas vraiment arrêté d’écrire, pendant ces deux années, mais… certains textes n’ont pas trouvé d’éditeurs, d’autres sont encore inachevés.
On finit par se poser des questions, par se demander ce qui se passe, et pourquoi…
Et puis on finit par se dire qu’on va arrêter d’écrire, que ça n’est pas si important.
Jusqu’au jour où on s’aperçoit que, si, quand même… c’est important, l’écriture, dans la vie d’un écrivain…!

Alors voilà…
Merci à ceux et celles qui m’ont fait confiance et qui m’ont incité à ne pas tout laisser tomber.
Merci à ceux qui ont fait renaître en moi la joie et le plaisir d’écrire…