J’aurai le plaisir de participer au salon “je lis mômes” de Saujon, en Charente, le samedi 12 avril 2025 (après des rencontres scolaires le jeudi et le vendredi, à Saujon, mais aussi à Gémozac et Royan).
Si vous êtes dans le coin, n’hésitez pas à venir ! Je serai en bonne compagnie.
L’aventure, pour moi, commence un 29 mai 2024, avec la réception d’un mail d’une jeune femme que je ne connais pas. Lucie Arnoux-Leconte est alors étudiante en Actorat à l’EICAR, près de Paris. Elle souhaite écrire une pièce de théâtre à partir de mon roman “D’un trait de fusain” (éditions Talents Hauts), et le mettre en scène.
Ce qu’elle me dit du roman me touche. Elle l’a découvert très jeune et depuis elle ne cesse, me dit-elle : “de l’offrir autour d’elle, et de le relire au minimum une fois par an.” Elle me dit qu’elle me tiendra au courant de l’avancée de son travail. Seuls trois projets seront retenus par son école pour être montés.
Les droits sont accordés. Et au fil des mois, elle me tient au courant. Son projet est retenu, elle va le mettre en scène…
Les mois passent. Quelques échanges encore, et puis une invitation à venir voir la pièce qui va être jouée à l’EICAR.
Je suis heureuse de pouvoir lui dire oui.
Dans la salle, il y a une petite étiquette à mon nom. “Madame Ytak”. Je suis touchée du geste. je n’ai jamais rencontrées “en vrai” cette jeune femme.
Six comédiennes et comédiens, tous étudiant.e.s à l’Eicar, et déjà dans la vie active. Je veux donner leurs noms ici : Manon Coquerel, Tristan Espigue, Justine Young, Louis Rosset, Zoé Paemelaere, Joseph Chemaly.
Avec une belle équipe technique, et deux assistants de mise en scène : Emy Loisnard et Gilian Tournié.
Une heure 20 pour “D’un trait de fusain”. L’histoire de ces jeunes bien dans leur vie, que le sida va frapper de plein fouet, et qui vont s’engager dans la lutte avec Act-up, dans les années 90.
Le spectacle était samedi dernier, et il m’a fallu quelques jours pour trouver les mots pour en parler.
Dire l’émotion énorme. Le jeu des acteurs, la mise en scène, les couleurs, les choix des scènes, la réécriture…
C’était très beau, émouvant, fort, touchant.
Et, alors que je pensais rester un peu anonyme parmi les spectateurs, j’ai eu droit à un hommage soutenu, des fleurs, des embrassades, des mots touchants, des larmes.
Tellement, mais tellement d’émotions !
Alors…
Merci Lucie pour ce cadeau gigantesque.
Merci à vous toutes et tous qui avaient joué dans cette pièce, ou qui avez oeuvré pour.
Outre le bonheur de voir ce travail, j’y ai vu un hommage fort à tous les gens que j’ai aimé et qui sont morts du sida. Comme j’ai pensé à eux et à elles… !
Alors… retenez bien ce nom… Parce que je crois que Lucie Arnoux-Leconte est à l’aube d’une très belle carrière.
(Sur la photo, Lucie Arnoux-Leconte est la 2e en partant de la gauche, dans l’ombre.)
Au mois de décembre dernier, j’ai retrouvé Thomas Scotto et Gilles Abier, pour une résidence d’écriture offerte à L’Atelier du Trio par les Editions du Pourquoi pas ?, dans les Vosges, près d’Epinal
Quinze jours pour écrire un nouveau texte à six mains.
Avec l’envie d’aller sur des chemins que nous n’avions pas encore parcouru ensemble… Et cette fois, c’est donc un conte que nous avons décidé d’écrire. Avec toujours l’envie de pouvoir le partager ensuite à voix haute.
15 jours de travail dense, passionnant, déroutant, étonnant, et trop bref pour finir dans les temps !
Mais le texte existe bel et bien.
Lorsque la Bibliothèque Départementale de la Dordogne invite l’Atelier du Trio pour une tournée de lectures scénographiées de « De pire en pire », du 30 septembre au 4 octobre 2024, elle ne fait pas semblant…
On apprend sa géographie, on roule beaucoup (même si on n’aime pas la voiture).
On admire au passage des paysages magnifiques et des matins de brume, mais pas le temps de s’arrêter parce que nous sommes attendus dans les collèges Michel Debet, Dronne Double, Olympes de Gouges, Léo Testut, Jacques Prévert, Alcide Dusolier…
Des collégiens de 7 classes de 6e, à qui l’on va proposer la lecture de « De pire en pire », et qui repartiront chacun et chacun avec un exemplaire du livre (publié aux éditions du Pourquoi pas) et offert par le Département.
En amont, Nadia et Albert ont déjà installé nos décors, les rideaux, les lumières, le son…
Nous ? On arrive juste pour le café… les ajustements de déplacements…
Il y a de l’euphorie, du trac, quelques mots oubliés et d’autres inventés.
Et c’est parti !
Des rires qui fusent dans la salle, des réactions qui nous portent, nous transportent. Donnent du sens à notre travail, et beaucoup de bonheur.
Les séances s’achèvent par un petit bord de scène. Les élèves ont des questions à nous poser, auxquelles nous tentons de répondre le mieux possible. Dont une qui revient toujours : « Mais alors… C’est vrai que vous êtes frères et sœurs, comme vous le dites au début de la pièce ? »
Et peut-être qu’on rêve alors d’une nouvelle fratrie possible et choisie…
Dans le pouvoir énorme des mots et de l’amitié.
Alors…
Merci à Pascale, Ludo, et la BD de Dordogne pour votre indéfectible soutien.
Merci à Nadia et Albert pour la technique.
Merci à tous les enseignant.e.s qui nous ont si bien reçus, et pour les cadeaux gourmands aussi…
Et bien sûr, merci à toutes les collégiennes et les collégiens qui étaient là.
Les aventures de l’Atelier du Trio vont se poursuivre… et de belles choses se préparent.
On vous en parle bientôt.
Et n’oubliez pas que ‘De pire en Pire’ est une Lecture scénographiée qu’on peut faire partout, en scolaire et en tout public ! Le dossier est disponible ici.
Le printemps arrive avec, pour moi, la reprise des rencontres scolaires dans un rythme un peu plus soutenu…
Ces dernières semaines, j’ai participé au salon Rue des livres, mais je suis aussi allée à la @Librairie & Curiosités pour une rencontre autour des Têtes hautes, à Quimper ; je suis retournée à Dol au lycée pro Lp Alphonse Pellé (merci Rachel !), j’ai enchaîné avec Quimper, à nouveau, cette fois dans le magnifique Lycée Jean Chaptal, un lycée public dans un ancien couvent… où j’ai été accueillie aussi joliment que le lieu est beau ! Et j’ai terminé la semaine dernière par des rencontres en visio avec des établissements de Cambrai, parce que là… ça faisait trop de déplacements en trop peu de temps, et que je voulais tout de même rencontrer les élèves dans le cadre du Prix Dé’lire, de Cambrai (pour mon roman “Appel en absence”) !
Alors… Ce post se veut une brassée de remerciements : pour toute l’équipe et les bénévoles de Rue des livres, pour les enseignant.e.s de Rennes, de Dol, de Quimper, de Cambrais et du cambrésis, pour la Librairie La Courte Echelle et la Librairie & Curiosités… et pour tous les élèves qui avaient lu et avait des questions à poser.
Et merci Sandra pour ton accueil à Rennes !
Merci à toutes et tous !
Au mois de janvier 2024, avec l’Atelier du Trio (Gilles Abier, Thomas Scotto et moi-même), nous avons eu le plaisir de proposer des lectures de “De pire en pire” (éditions Du pourquoi pas), dans des écoles et collèges de Dol de Bretagne et de Pleine Fougères, en Ille et Vilaine.
Décor signé Thomas Scotto d’après les dessins de Claire Czajkowski.
Mise en espace scénique de Gwénaëlle Lelièvre.
Avec le soutien du Territoire Educatif Rural de Dol et Pleine-Fougères.
Mille mercis à Rachel, d’avoir toujours été là !
La “Nuit de la lecture” 2024 avait “Le corps” pour thème.
J’ai pour ma part eu la chance de passer un petit moment avec des élèves internes en terminale du Lycée professionnel Alphonse Pellé de Dol de Bretagne.
C’était un très joli temps, où ces élèves (que des filles) avaient préparé des textes qu’elles aimaient, pour les offrir en lecture, sur le corps, corps de filles, corps de garçons, corps vieillissant, corps souffrants, corps aimants.
En échange, je leur ai lu un extrait de “D’un trait de fusain” (éditions Talents Hauts).
Et je viens de découvrir que des bibliothécaires (de Bordeaux ?) avaient, pour Eurêkoi eu la même idée, en préparant un booktube justement sur d’Un trait de fusain, pour cette nuit de la lecture 2024…
C’est très beau, et je suis très touchée ! Merci à celles et ceux qui ont fait ce si joli travail
Je serai à Maison internationale des poètes et des écrivains de Saint-Malo le :
MARDI 17 OCTOBRE 2023 à 19 heures.
pour une lecture-discussion autour de mon roman “Têtes hautes”,
à l’invitation du collectif Les Vagues.
La rencontre sera animée par Anne Bignolas, responsable de l’action culturelle pour le Musée Maritime de Saint-Malo.
Vous êtes les bienvenu.es. (à partir de 13 ans)
La soirée est gratuite. Durée environ 1 h.
Le lieu étant petit, il est impératif de réserver !
Vous pouvez le faire au guichet culture : 02 99 40 78 04
ou via le lien de billetterie Helloasso (c’est gratuit !) ci dessous :
inscription lectures-rencontre Cathy Ytak
Maison internationale des poètes et des écrivains.
5 rue du Pélicot
35400 Saint-Malo (intra-muros).
Vous pouvez également vous inscrire directement via facebook :
https://fb.me/e/7JdSP3yRc
J’ai le grand plaisir de revenir au Salon du livre de Saint-Junien, le 3 juin, en compagnie d’une quarantaine d’autres autrices, auteurs, illustratrices et illustrateurs !
Et en particulier avec Gilles Abier, pour des rencontres en binômes, avec des classes de 5e et de 3e, jeudi 1er et vendredi 2 juin.
Toutes les infos sont sur le site de “Faites des livres” !
C’est une nouveauté dont je me réjouis !
Écrit avec L’Atelier du Trio (Gilles Abier, Thomas Scotto et moi-même), et illustré par Claire Czajkowski, De pire en pire sort en librairie le 2 décembre 2022, aux éditions du Pourquoi pas…
Nous avons hâte de le présenter !!
Et c’est bientôt le salon du livre de Montreuil…
Pour ma part, je n’y serai que le lundi 5 décembre.
En signature aux éditions à pas de Loups (E20), pour “L’appel du large” (illustré par Laurent Corvaisier), de 11 h 30 à 13 heures.
Puis avec L’Atelier du Trio sur le Stand des éditions du Pourquoi pas (E14) pour signer ensemble “De pire en pire“, de 13 h 30 à 15 heures.
Et nous participerons ensuite à une table ronde autour de la lecture à voix haute, à 15 heures… avec notamment un extrait de lecture de De pire en pire.
Nous vous y attendons !!!
