Au début de l’aventure…
“Vous êtes nées filles.
A aucun moment de votre toute première seconde, je n’ai imaginé que ça pouvait être autre chose qu’un conviction d’égalité”…
Thomas Scotto cherche des mots pour dire… les femmes, les hommes… Les unes, les autres, ensemble, aujourd’hui.
“Mais est-il encore temps, pour nous,
de nous épargner la guerre ?
Celle qui couve en dehors, celle qui bout en dedans ?
[…] Et moi j’étouffe, j’étouffe, maudit corset, maudit siècle.
Je ne me mettrai pas à genoux !”
J’y ajoute les colères d’une d’il y a un siècle (dans une fiction peut-être pas si éloignée de maintenant).
“Alors, peut-être est-ce vous qui avez raison.
De ne pas trembler, de ne pas douter d’une grande égalité à venir. Comme le calme sourit toujours à la douce heure.”
Thomas imagine alors un père s’adressant à ses filles devenues adultes (dans un fiction peut-être pas si éloignée de la réalité).
Deux textes enchâssés qui, au final, entrent en résonance.
Pour partager la singularité des unes et des uns… et la force des humains… Libres d’être.
Avec, pour portée musicale, soulignant les mots sans jamais les illustrer, Les images-collages de Thomas Scotto.
Libres d’être
Thomas Scotto : De fibres entremêlées
Cathy Ytak : Paris 1909, et si ma maison brûle.
Images de Thomas Scotto.
Editions du Pourquoi Pas ?
(diffusion Serendip-livres)