C’est un très joli prix que je viens de recevoir pour “D’un trait de fusain”.
Le prix Tatoulu 2019, section “Tatou Noir”.
C’est la deuxième fois que je reçois un Tatou. La première, c’était pour “50 minutes avec toi”.
Deux livres auxquels je tiens particulièrement.
Alors, c’est une vraie joie.
(photo du Tatou bientôt…)
Archives de catégorie : Actualité
Prix des Incorruptibles 2019 pour “Tu vois, on pense à toi !”
Mon roman “Tu vois, on pense à toi !” (éditions Syros) vient de recevoir
Le prix de incorruptibles 2019 Ce2/CMI !
Grande joie !
Merci à toutes et tous. Et à Véronique pour la photo.
“Les vraies richesses”, nouveau roman jeunesse !
Aujourd’hui 18 avril 2019, sort en librairie mon nouveau roman jeunesse, intitulé
« les vraies richesses »…
Nous sommes à la veille de la guerre de 1914. Louise, une gamine de passage dans le village de Picardie où vit Émile, fils de paysan, raconte qu’elle vit dans un palais, avec piscine et confort. Ce dernier ne la croit pas. Elle se dit fille d’ouvrier, et vivrait dans un palais ?
Mais Émile est troublé et décide de mener son enquête. Après bien des aventures, il va découvrir… une des plus belles utopies sociales réalisées : le Familistère de Guise, dans l’Aisne. Inventé et créé par JB Godin (les poêles Godin !), inspiré par le penseur Charles Fourier (les phalanstères)…
Godin s’était posé la question : qu’est-ce que la richesse ? Est-ce vraiment l’argent ?
Et si la richesse se trouvait aussi dans la santé, la culture, le respect des humains ?
Question qui entre curieusement en résonance avec l’actualité…
Il y a quelques jours brûlait Notre-Dame. Comme beaucoup, j’aimais ce monument pour sa beauté (pas pour ce qu’il représentait).
Les incendies sont terribles. Ils réduisent si vite tout à néant.
Y compris ce qu’on imagine immuable…
Mais à la tristesse se mêle désormais la colère.
Depuis des années on nous dit :
qu’il n’y a pas d’argent pour les hôpitaux, les urgences, les maternités.
qu’il n’y a pas d’argent pour la culture.
qu’il n’y a pas d’argent pour les migrants et les centres d’hébergement d’urgence…
La liste est longue, et ce n’est pas nouveau (et on sait bien que c’est faux).
Mais voilà qu’en quelques jours un milliard a été récolté pour restaurer Notre-Dame ?
Alors… faut-il retenir ça de notre histoire de France : pays qui, en 2019, est capable de récolter un milliard d’euros en quelques jours pour sauver une cathédrale, mais qui continue de laisser crever les gens dans la rue ?
Alors, oui « Les vraies richesses »…
Je suis contente qu’il sorte, ce petit roman jeunesse, et qu’il soit publié par les éditions Talents hauts.
Pour un monde que l’on voudrait tellement plus juste et plus beau…
Les vraies richesses
Roman jeunesse à partir de 9 ans
Editions Talents Hauts.
Couverture Marie Avril.
Ce soir, je le fais / Ce soir, je le quitte…
Tout a commencé lors d’un salon du livre à Montreuil…
Le petit boomerang dont je partage l’écriture avec Thomas Scotto (Zélie et moi / Moi et ma bande), venait de sortir…
Au détour d’un stand, quelques mots échangés avec Sylvie Gracia, des Editions du Rouergue. Je lui dis “Et s’il y avait des boomerang ados ?” Elle me répond : “Si tu en as envie, écris-le !”
J’ai pris mon temps… Un jour l’envie était là, les idées aussi… et j’ai écrit “Ce soir, je le fais / Ce soir, je le quitte”.
Sylvie a été partante, tout de suite, pour le publier.
Et c’est pour moi une grande, une très grande joie d’enfin pouvoir dire : C’est aujourd’hui !! C’est aujourd’hui que sort en librairie “Ce soir, je le fais / Ce soir, je le quitte !”.
Un “boomerang ado” qui parle de fête, d’amour, de corps, de désirs, d’alcool, et d’amitié, aussi.
Un immense merci Sylvie, pour l’accueil de ce texte un peu “atypique”, et pour le travail qui a été si agréable d’un bout à l’autre, et tout simple, dans l’écoute et le respect.
Merci à Madeline Roth et Simon Roguet M’Lire qui en ont parlé en avant-première.
Et merci aussi à tous les ami.e.s qui sont là sur mon chemin d’écriture, et notamment Gilles et Thomas, mes premiers et fidèles lecteurs.
“Ce soir, je le fais / Ce soir, je le quitte”.
Collection Doado,
Editions du Rouergue, septembre 2018
Le retour des Murs bleus…
Douze ans après sa première publication aux éditions Syros…
Les murs bleus retrouvent la lumière, cette fois aux éditions Le Muscadier.
A sa sortie, ce roman avait suscité des débats, des rencontres, reçu des prix…
J’espère qu’il sera de nouveau bien accueilli, et qu’une nouvelle génération d’ados pourra le découvrir.
Les murs bleus
Editions Le Muscadier.
Juin 2018.
Exposition de L’Atelier du Trio à Vannes
Ce sera jusqu’au 18 avril 2018 à la Médiathèque de Monterblanc, dans le Morbihan, près de Vannes.
3 Rue de Kerentrec
02 97 45 91 41
mediatheque@monterblanc.fr
Sélection pour le Grand prix de la SGDL
“D’un trait de fusain” est sélectionné pour le Grand prix de la SGDL, roman jeunesse, avec d’autres textes d’auteur.e.s que j’aime beaucoup !
C’est une grande joie, une belle reconnaissance de mon travail, et plus globalement de notre travail, écrivains et écrivaines pour la jeunesse.
En voici la liste complète :
AUDREN, La petite épopée des pions, Editions MeMo
Anne-Gaëlle BALPE, L’écrivain abominable, Pépix/Sarbacane
Orianne CHARPENTIER, Rage, Gallimard jeunesse (coll. Scripto)
Antoine DOLE, Naissance des cœurs de pierre, Actes sud junior
Annelise HEURTIER, Envole-moi, Casterman
Eric PESSAN, Dans la forêt de Hokkaido, l’école des loisirs
Eric SENABRE, Star Trip, Didier jeunesse
Stéphane SERVANT, Sirius, Rouergue
Emmanuel TRÉDEZ, Ali Blabla, Didier jeunesse
Cathy YTAK, D’un trait de fusain, Talents hauts
https://www.sgdl.org/sgdl/infos/3268-premieres-selections-des-grands-prix-sgdl
Une interview sur le blog de La Mare aux Mots
Invitée du mercredi sur le blog de La Mare aux Mots…
J’ai eu le plaisir de répondre aux questions de Gabriel.
L”interview est en ligne… Cliquez sur l’image ci-dessous pour y accéder !
Des articles sur D’un trait de fusain
Vous trouverez sur mon site une recension (non exhaustive) des articles paru sur “Un trait de fusain”… Bonne lecture !
D’un trait de fusain, roman (nouveauté)
Retour sur une histoire…
Au début de l’année 2015, Jessie Magana m’a contactée pour évoquer avec moi une collection qu’elle projetait de créer aux éditions Talents Hauts : Les Héroïques. Nous avons discuté des thèmes qui pourraient faire l’objet d’un roman.
Parmi ceux que j’ai proposés, il y avait celui des « années sida ».
J’avais vingt-cinq ans dans les années 86 /87.
J’animais alors une émission d’infos gays et lesbiennes (on ne disait pas encore LGBT) sur Radio Libertaire, à Paris. Nous avions reçu l’un des premiers malades du sida à être médiatisé. À l’époque, on savait peu de choses sur le VIH…
En France, la dépénalisation de l’homosexualité était récente (1982), et la communauté gay touchée de plein fouet. Tant de silence autour de nous…
Deux ans plus tard, un soir de 1989, on recevait dans les studios trois personnes ; Didier Lestrade, Sophie-Anne, et peut-être déjà Cleews Vellay.
L’association Act Up France venait d’être créée et se proposait, à l’instar d’Act Up aux États-Unis, de faire bouger les lignes, secouer les consciences.J’ai découvert une nouvelle façon de militer, faite de rage et de rires, de couleurs, de mises en scène et d’images. Ils m’ont entraînée avec eux, je les ai suivis. Je m’y suis fait des ami(e)s que j’ai vu mourir trop tôt, certains très jeunes. Toujours trop jeunes. Toujours trop tôt.
Je les ai quittés lorsque j’ai commencé à ne plus supporter de me retrouver si souvent au crématorium du père Lachaise. Le rire coincé dans le désespoir d’une répétition sans fin.
Encore quelques années plus tard, je suis moi-même tombée malade. Pas du sida, mais d’une de ces cochonneries assez graves. J’ai repensé à Act Up, alors que les trithérapies commençaient à apporter un peu d’espoir…
Mais combien de temps faut-il avant de pouvoir reparler du passé ?
Aujourd’hui, dans les collèges et les lycées, je vois des jeunes qui se sentent si peu concernés par cette maladie qu’ils ne s’informent plus. Le taux de contamination au VIH réaugmente de façon alarmante, et on meurt encore du sida en 2017.
On se serait donc battus pour rien ? Insupportable idée...
J’ai commencé l’écriture de ce roman, sachant que ce ne serait pas facile.
Comment trouver les mots pour intéresser les ados d’aujourd’hui ? Et si je trahissais mes amis d’autrefois ? Ils étaient tous là, ces fantômes qui me hantent, à peser sur mes épaules…
Alors, pour eux, j’ai choisi de parler d’amour, de la beauté des corps qui se découvrent et s’apprivoisent, des rires et de la vie par-dessus tout.
J’avais terminé l’écriture « D’un trait de fusain » lorsque j’ai appris qu’un film allait être présenté à Cannes, qui parlerait d’Act Up : « 120 battements par minute ».
Il n’y a pas de hasard.
Au fond, Robin Campillo répondait peut-être à la question que je me posais : « Combien de temps faut-il avant de pouvoir reparler du passé ? »
Maintenant, je dirais… Vingt-cinq ans.
« D’un trait de fusain » sort en librairie aujourd’hui, 21 septembre 2017.
Et le vieux trois-mats Le Belem, plusieurs fois évoqué dans mon roman, revient aussi aujourd’hui dans le port de Saint-Malo, pour une halte de quelques jours.
Alors, pour tous ces voyages, je voudrais remercier ici celles et ceux qui m’accompagnent sur ce chemin de mots. Ceux d’aujourd’hui, si présents, si essentiels à ma vie. Ceux de toujours, et ceux et celles que je garde vivants à jamais dans ma mémoire.
Cathy Ytak, Saint-Malo, 21 septembre 2017.
Et dans la presse et sur les blogs…
“D’un trait de fusain”
Editions Talents Hauts
Collection Les Héroïques, dirigée par Jessie Magana.
Couverture Julia Wauters.
Roman ados, à partir de 15 ans.