Archives de catégorie : Au jour le jour

Des images de l’expo de L’atelier du trio

L’expo de L’atelier du trio “3 auteurs, 3 univers” s’est tenue à La Grande passerelle de Saint Malo du 29 février au 20 mars 2016.
En voilà quelques images…

expo de l'atelier du trioLe soir du vernissage…
signature-trio
 Et un article à lire sur le blog de L’atelier du trio.
et retrouvez toutes les infos de L’atelier du trio sur notre page Facebook (inscription non obligatoire !)

Paris, 13 novembre 2015

Je n’ai pas de mots…
Mais un poème d’Abdellatif Laâbi, écrit après les attentats de janvier 2015

“J’atteste qu’il n’y a d’Être humain
que Celui dont le cœur tremble d’amour
pour tous ses frères en humanité
Celui qui désire ardemment
plus pour eux que pour lui-même
liberté, paix, dignité
Celui qui considère que la Vie
est encore plus sacrée
que ses croyances et ses divinités
J’atteste qu’il n’y a d’Être humain
que Celui qui combat sans relâche la Haine
en lui et autour de lui
Celui qui dès qu’il ouvre les yeux au matin
se pose la question :
Que vais-je faire aujourd’hui pour ne pas perdre
ma qualité et ma fierté
d’être homme ?”

 

Une interview sur le site d’Edith Soonckindt

Vous connaissez le Best-seller “Le chardonneret” de Donna Tartt ? Mais connaissez-vous le nom de sa traductrice ? Edith Soonckindt.
Mais Edith Soonckindt n’est pas qu’une traductrice de talent. Elle est aussi écrivaine, poète, musicienne… J’ai eu le plaisir de faire sa connaissance au Collège des traducteurs à Arles, il y a de ça longtemps.
Elle tient depuis des années un blog. Et m’a demandé si j’accepterais de répondre à ses questions, pour une interview… J’ai accepté avec plaisir.
Et le résultat est là :
http://soonckindt.com/news-auteurs/cathy-ytak-ou-comment-multiplier-les-univers-decriture/
(profitez-en pour aller faire un tour plus complet sur le blog d’Edith, il le mérite amplement !)
edithblog

“Juste une étincelle”, ou le héros énervant

« Juste une étincelle », nouveau roman jeunesse de Thomas Scotto

justeetincelleQui n’a pas éprouvé un jour, dans sa vie, l’impression qu’il ne s’y passe rien, vraiment rien d’intéressant, quand tant d’autres plient, s’exaltent, aiment et souffrent ?
Au début de « Juste une étincelle », on ne peut donc que s’attacher à ce juvénile Titouan, avouant sa grande maladie de « banalité aiguë » à son amie Octavie.
Pourtant sa vie est comme celle des autres, pleine de ces petits riens qui la font tout entière. Une jolie vie qu’évidemment il ne voit pas comme telle. C’est cet aveuglement du héros qui fait basculer le récit, le rendant singulier.
On se surprend peu à peu à penser que ce garçon exagère, on aurait même envie parfois de le secouer et lui dire : « Merde, Titouan, ouvre les yeux ! » (ce que fait d’ailleurs très bien Octavie).
Parce que l’escapade nocturne avec Fabien, ce n’est pas rien, c’est même drôle, émoustillant, joli, échevelé jusque dans cette course-poursuite dont la chute m’a fait éclater de rire. Mais oui, Titouan devient un pré-ado tête à claques.
Et on pressent alors qu’une étincelle suffirait pour qu’il se mette à déconner à plein tube.
Et c’est dérangeant, un pré-ado qui déconne à plein tube. On est loin du petit personnage lisse de littérature jeunesse où l’enfant peut s’identifier à un héros qui lui offre en miroir sa générosité, son beau regard émerveillé, forcément curieux et innocent.
C’est sans doute dérangeant, pour un jeune lecteur, de se confronter à cette image-là, si peu ordinaire. Dérangeant et énervant parce que Titouan n’a rien d’un monstre, bien au contraire. Il ne voit pas encore que la vie peut être belle, aimable dans le sens qu’on peut l’aimer, c’est tout.
Mais il le verra un jour, peut-être, sûrement. Il y a tant de gens autour de lui qui sont là pour lui. Octavie est là. Et c’est un hasard, bien sûr, si dans son prénom on retrouve le mot vie. Elle, elle sait. Du pique-prune jusqu’à leur arbre, elle sait. Elle sait le trésor qu’elle a dans ses mains, sa vie, quand Titouan ne le sait pas encore.
Et c’est à mon avis une des grandes forces de ce roman. En campant ce jeune héros qui passe à côté de tout, Thomas Scotto bouscule le lecteur dans ses certitudes.
Est-ce qu’on a le droit de le trouver énervant, ce Titouan ? Bien sûr, qu’on en a le droit. Ce n’est juste pas très confortable… Et quoi ? Est-ce que c’est le but premier de la littérature, que de proposer du confortable ?
Et si, avec « Juste une étincelle » les jeunes lecteurs découvraient que la littérature, c’est aussi se confronter à l’autre dans ce qu’il a de mystérieux, d’énervant parfois ?
Et si la beauté de l’écriture de Thomas Scotto, inventive, sensible, drôle souvent, s’était mise au service d’un roman qui, à petites touches fines, invite à voir la vie autrement ?
Le temps peut-être pour Titouan de comprendre, tout comme le lecteur, que c’est lui, au final, le maître du jeu. Que personne ne pourra décider de l’étincelle à sa place : celle qui met le feu aux poudres, ou celle qui allume les bougies de la fête.

Juste une étincelle” de Thomas Scotto
Editions Nathan, collection “mes années collège”

Agenda 2015/2016

En 2016…

à suivre !

Dans les rencontres passées, fin 2015

 

Un nouveau blog

Après le site, le blog… L’été est le temps des migrations !

Mon ancien blog (désormais visible à l’adresse suivante : http://mursbleus.hautetfort.com), ne sera plus mis à jour.
Tout va se passer désormais sur cette nouvelle adresse : https://blog.cathy-ytak.fr
Ce nouveau blog marchera plus en interaction avec mon site, pour naviguer plus facilement de l’un à l’autre.
Merci de mettre vos signets et favoris à jour !
Vous pouvez toujours me contacter par mail (adresse dans la barre latérale), et vous abonnez pour recevoir ma newsletter.

Mais oui, j’écris !

Ma présence sur les réseaux sociaux me fait quelque peu délaisser ce blog, et je sais que certains / certaines le regrettent. Alors… Voilà quelques nouvelles.

2996851793

Parce qu’il n’y a pas que les salons du livre, les lectures croisées et les rencontres en milieu scolaire, dans ma vie professionnelle…
On pourrait croire que si !
Mais quand je ne suis pas ici, ou là…
J’écris.
Beaucoup.

Je traduis aussi…
Ma prochaine traduction sortira en septembre 2015. Intitulée « Ça cartonne », ce n’est pas un roman, mais un livre d’activité plutôt sympa, de construction de jouets en carton recyclé, signé Angels Navarro, et publié par Actes Sud.

Et question roman, c’est bientôt, bientôt :
Mon prochain roman jeunesse sera en librairie le 9 juillet 2015.
Intitulé « La Seule Façon de te parler », il s’adresse à de jeunes collégiens, aux éditions Nathan.

Et l’écriture, toujours…
J’ai signé avec Les éditions du Poisson Soluble, pour un album à paraître en 2017 (j’aurai le temps d’en reparler).
Et terminé un texte pour une publication en presse… (j’en reparlerai aussi plus tard).

J’ai un petit roman (pour des ados allemands qui apprennent le français) qui paraîtra fin 2015 aux éditions Cornelsen (en Allemagne, donc, accompagné d’un glossaire français-allemand), et  qui s’intitule “Le monde à l’envers”.

Et l’écriture, encore…
Des textes pour les petits, les moyens, les grands moyens… qui s’écrivent, se raturent, se réécrivent, se modifient, se réduisent, s’augmentent, bref, vivent leur vie de patachon et me font (parfois) tourner en bourrique.
Certains, achevés, attendent encore le verdict des éditeurs…

Et puis ce texte pour grands ados/jeunes adultes, commencé il y a bientôt deux ans… Repris et réécrit déjà à plusieurs reprises… Mais il ne me plaît toujours pas… J’aimerais pourtant le mener à bien, ce fichu roman qui me résiste !

Et encore des projets que j’aimerais voir se concrétiser… Des écritures croisées, des lectures publiques, des expositions, des rencontres…
Mon planning 2015/2016 commence à se remplir petit à petit.
Il y aura de belles choses, je crois.

Il se peut qu’on s’évade, une critique

Quand une critique arrive longtemps après la sortie du livre…
et que le coeur soudain bat un peu plus vite…
Avec une belle iconographie, en plus !
C’est à propos du livre “Il se peut qu’on s’évade”, et c’est à découvrir, en cliquant sur l’image ci-dessous.

Capture d’écran 2015-05-27 à 13.43.58.jpg