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Fête du livre jeunesse de Villeurbanne, 28 et 29 mars 2015

Je serai à la Fête du livre jeunesse de Villeurbanne,

les samedi 28 et dimanche 29 mars 2015.
J’aurai notamment le plaisir de participer à une table ronde en compagnie de Séverine Vidal et de Sylvie Baussier sur le thème de “Comment écrire et partager nos besoins d’évasion, le champs de nos émotions et notre soif de liberté ? Les éditeurs sont-ils cap de publier tous nos textes ? Y-a-t-il des limites à ne pas franchir.”
Samedi 28 à 10 heures.
Débat mené par Thierry Bonnety, avec des comédiens de la Compagnie la Grenade.
Et j’animerai un petit atelier d’écriture (pour les enfants à partir de dix ans), le dimanche matin à 10 heures.

Cliquez sur l’affiche ci-dessous pour avoir le programme de cette fête du livre.

Fin de la bataille des livres, en Suisse

Et voilà… fin de cette “Bataille des livres” 2015…
Une semaine en Suisse, une douzaine de villes ou villages traversés, 14 classes… 280 enfants rencontrés…
Quelques kilos de fromage, chocolat et gâteaux engloutis, des kilomètres en train et en voiture, un ciel bleu perpétuel, des paysages à couper le souffle, des lacs et des montagnes, de la neige et du soleil…
Une équipe d’accueil de choc, des enseignants motivés, d’autres auteurs à peine croisés, des rires en pagaille, des émotions et des larmes aux paupières, des dessins, des éléphants en terre, des kamishibai, des power-point, du pain, des livraisons de gâteaux, du théâtre de marionnettes, des questions étonnantes, des bonheurs d’enfants, des surprises qui font briller les yeux, des tas de petits lutins qui mettent leurs pantoufles avant d’entrer en classe et qui viennent vous serrer la main en repartant…
Des pièces de théâtre drôles et super bien jouées, des cadeaux gourmands, colorés, des chansons, des questions pleine de curiosité, le bruit de la mer en boîte, des brouillons partagés, des histoires commencées en Amazonie, une piscine dans le désert, une Venise en hiver…
Des peines racontées et des mots sensibles, des fondus au Vacherin et des truites à Gruyère, des mots de crêpes et de chocolat, des chambre d’hôtes où l’on se rappelle que des gens ont fabriqué des montres dans cet endroit-là, des hôtels avec vue sur les trains et la chaîne des Alpes, des panneaux “danger avalanche” sur les murs des maisons, et une “frite vagabonde” à Neuchâtel…
Des lectures qui se font dans le silence, des livres plein les mains, plein les classes, plein les coeurs, des écritures qui s’inventent…
Ma “livraison d’amoureux à domicile” qui s’offre en cornichons et chocolat, et Les garçons des rives et d’écume où Thomas Scotto est soudain présent à travers une lettre partagée.
Des mots qui s’envolent dans toutes les langues, du hongrois au thaï en passant par le farsi et le valaisan…

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Et cette classe en montagne, après la classe, dans le silence, à Charmey…

Se dire que c’est fini, et garder dans le coeur, longtemps, longtemps, toute cette énergie déployée, et tout ce bonheur reçu.
Se dire qu’on fait un bien beau métier.
Alors…
Un gigantesque MERCI à toutes et tous, et particulièrement à Marjorie, Violaine, Isabelle, Myriam, Michaël qui ont été au petit soin pour moi, matin, midi et soir.
Merci à tous ceux qui celles qui m’ont emmenée d’une école à l’autre et veillé à ce que tout se passe bien, à tous les enseignants qui ont joué le jeu, et bien sûr à tous les enfants qui m’ont accueillie comme une reine.

La bataille des livres, tournée en Suisse

Ça se prépare, ça se précise…

Je vais bientôt partir en Suisse, pour participer à la “Bataille des livres”.
La Bataille des Livres accueillera 18 auteurs/illustrateurs pour la jeunesse du 9 au 13 mars 2015 dans toute la Suisse romande. 200 classes auront ainsi le plaisir de recevoir un créateur et d’échanger au sujet de leurs lectures.

Des nombreuses rencontres scolaires sont donc prévues pour moi, un peu partout… : Genève, Charmille, le Grand Saconnex, Bulle, La Tour-de-Trême, Charmey, Avenche, Le Locle, La Chaux-de-Fonds, Chézard, Neuchâtel et Neuveville…

Le programme est chargé (et les Suisses se lèvent tôt… Certaines de mes interventions commencent dans les classes à 7 h 55 !).
Pour ma part, ces rencontres tourneront autour de deux de mes livres : “Livraison d’amoureux à domicile” (éditions Syros), et “Le garçon des rives et Le garçon d’écume”, que j’ai écris avec Thomas Scotto (aux éditions du Rouergue, collection Boomerang).

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Non, ce n’est pas une carte complète de la Suisse ! Mais le croissant bleu, c’est le lac Léman.
Il ne me reste plus qu’à réviser un peu ma géographie (même si je connais déjà certaines villes traversées, notamment La Chaux-de-Fonds, que j’aime beaucoup); acheter une prise pour brancher mon ordinateur (les prises en Suisse ne sont pas les mêmes qu’en France); troquer quelques euros pour des francs Suisses (pour ramener du chocolat ?)…
Et je vous raconterai tout ça à mon retour.

Attentat contre Charlie Hebdo

“Le droit de dire et d’imprimer ce que nous pensons est le droit de tout homme libre, dont on ne saurait le priver sans exercer la tyrannie la plus odieuse (…) Soutenons la liberté de la presse, c’est la base de toutes les autres libertés, c’est là qu’on s’éclaire mutuellement…”

Voltaire. “Questions sur les miracles” (1765).

charlie

Retour du salon de Montreuil, décembre 2014

Un texte que j’ai écrit pour un forum de discussion sur internet, à propos du salon du livre de Montreuil, et que j’ai finalement envie de partager sur ce blog.montreuilMontreuil ? J’y vais tous les ans. Mais je ne regarde pas beaucoup les livres. Il y en a trop. Ça me file le bourdon. Trop de gens qui écrivent bien, qui dessinent bien, trop bien… et moi là-dedans ? L’envie de plier boutique, reprendre mes bagages, aller voir ailleurs si je pourrais y être.

Alors, Montreuil, j’y vais surtout pour les humains. Ceux qui bougent derrière les livres. Ceux qui s’interpellent, se retrouvent, se parlent parfois pour la première fois. J’y vais pour ceux et celles que j’aime et dont j’aime le travail. Pour le plaisir d’un sourire esquissé, vite, vite, entre deux allées surchauffées. Savoir qu’ils et elles existent, travaillent, hésitent, doutent, publient ou ne publient pas, sont dans le creux ou le haut de la vague. Savoir qu’ils et elles sont là, comme moi, à trouver qu’il fait toujours trop chaud en haut et trop froid en bas. Qu’il manque tel éditeur, ou que tel autre prend trop de place, qu’il y a trop la queue chez l’un et pas assez chez l’autre. Et toujours ce manque de place pour se poser dans un coin, autrement que par terre, pour se parler tranquille.

Montreuil, pour moi, c’est le plaisir de revoir ceux et celles qui m’ont invitée sur un salon, ceux et celles qui rêvent de le faire, ces projets qui s’ourlent en douce, en quelques mots.

Les rencontres furtives avec ces lecteurs et lectrices dont on aime l’étincelle de bonheur dans les yeux. Ceux qui vous disent l’émotion, la force de votre travail…

Ce sont aussi ces réunions étranges avec les éditeurs, où l’on a l’impression de travailler sérieusement au beau milieu d’un champ de foire. Ou ces intervalles gourmands, apéro impromptu d’un bon vin partagé autour d’une brioche salée sur le stand de La Charte.
Mettre enfin des visages sur des noms.

Et quand c’est fini, j’en reviens un peu triste, parce que j’ai encore loupé Marion Brunet cette année, que je n’ai pas fait la bise à Arno Célérier, que Lucette Savier, des éditions Albin Michel, m’a sans doute aperçue mais que je n’ai pas réussi à la voir sur son stand.

Les jours qui suivent Montreuil, je me sens abasourdie, fatiguée, enrhumée.
Avec, au fond, l’envie démesurée de me remettre au travail très vite, de retrouver le roman en cours d’écriture que j’ai délaissé le temps du salon, dans une espèce d’énergie décuplée, fragile et forte à la fois.
Voilà, Montreuil, pour moi, c’est tout ça, et pleins d’autres choses encore…

(et la photo, signée G.A. est un petit clin d’oeil à mes voisins de signature, sur le stand des éditions Actes Sud, pour la collection d’Une seule voix).

J’écris des choses

Quelques nouvelles estivales…
En ce moment, j’écris.
J’écris des choses qui, peut-être, dans quelque temps, verront le jour. Je tâtonne, je jette, je recommence, je m’énerve, je peste, je me dis “tiens, c’est pas mal, ça”, pour mieux pleurer cinq minutes après en me disant que c’est vraiment nul…
J’avance, quoi ! 😉

ecriture

Un grand merci à la Droguerie de marine de Saint Malo pour cette belle vitrine,
et pour leur accueil lors des lectures croisées de la fin juin, avec Thomas Scotto.

Est-ce que les écrivains dorment la nuit ?

aix-libris« Est-ce que les écrivains dorment la nuit ? » m’interroge un enfant.

Je demande aux autres ce qu’ils en pensent, et une bonne moitié de la classe me répond : « Non, un écrivain, ça ne dort pas la nuit… »
Peut-être ont-ils raison… parfois…

Quand dans un salon du livre il se passe tant de choses qu’on ne trouve plus le sommeil, la nuit venue, parce qu’on a encore dans la tête trop de rires, trop de regards, trop de belles rencontres, trop de gens qui sont là, autour de vous, pour vous, pour vos livres.
Des regards et des gens qui font exister votre travail, qui le connaissent, le respectent, l’apprécient.
Quand d’un seul coup, on a les yeux qui s’embuent un peu, de rire, d’émotion, parce qu’on se sent heureux comme un auteur en île…

Le salon de l’île d’Aix, Aix Libris bien sûr, fait partie de ces salons dont on revient différent. Plus riche, plus heureux, plus vivant peut-être.
On y fait des tas de choses inédites, aussi, comme dédicacer quinze livres en moins de deux minutes parce que « Viiiiiite, Madame, on a le baaaateau qui va partiiiiir… »
Ou terminer ses journées de rencontres et de dédicaces en piquant direct une tête dans la mer, au pied des phares.
Ou observer les bateaux qui amènent les enfants, puis qui les ramènent sur le continent, dans un flux et reflux de bruit et de silence…
Ou entendre Gilles Abier demander aux petits s’il y a déjà eu un meurtre dans cette île…
Ou admirer Domas dessiner des phares en plein soleil…
Ou écouter Thomas Scotto lire la douceur de sa «… Tempête de neige », dans un patio inondé de lumière, et partager, avec lui, des mots d’une rive à l’autre.

Après, on ne s’étonne plus de sentir son cœur chavirer lorsque le bateau quitte l’embarcadère pour nous renvoyer les pieds sur terre.
Parce que, oui, quand on a été heureux, les départs, c’est vraiment nul…

Mais quand la vie s’ensoleille d’une si jolie manière, on a envie de dire un merci immense, à ceux et celles qui, toute cette année, ont travaillé pour que ce soit possible.
Alors… Stéphanie, Vanessa, Hélène, Serge et toute l’équipe d’Aix Libris…
Du fond du cœur, merci !

Une vitrine de librairie…

Il y a des jours où des petits bonheurs arrivent comme ça, via internet…
Comme cette vitrine de la librairie Floury, à Toulouse, qui va fêter ses seize ans.
Cherchez bien… (cliquez sur l’image pour la voir en plus grand) il y a “Pas couché”, et “Rien que ta peau”.
Mais aussi pleins d’autres titres que j’aime beaucoup…

flouryLibrairie Floury Frères
36 Rue De La Colombette,
31000 Toulouse
http://www.librairie-floury.fr/

Aix Libris, salon du livre de l’île d’Aix, juin 2014

Je serai au salon du livre de jeunesse “Aix Libris” sur l’île d’Aix, en Charente maritime, du 5 au 9 juin 2014.

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En plus des signatures et dédicaces sur le salon, une lecture publique sera proposée le samedi 8 juin, de 11 h 30 à 12 h 30, en compagnie de Gilles Abier, et de Thomas Scotto. Et je suis ravie de retrouver ces deux collègues et complices !

Pour télécharger le programme complet du salon, cliquez ici.