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Fête du livre jeunesse de Villeurbanne, 28 et 29 mars 2015

Je serai à la Fête du livre jeunesse de Villeurbanne,

les samedi 28 et dimanche 29 mars 2015.
J’aurai notamment le plaisir de participer à une table ronde en compagnie de Séverine Vidal et de Sylvie Baussier sur le thème de “Comment écrire et partager nos besoins d’évasion, le champs de nos émotions et notre soif de liberté ? Les éditeurs sont-ils cap de publier tous nos textes ? Y-a-t-il des limites à ne pas franchir.”
Samedi 28 à 10 heures.
Débat mené par Thierry Bonnety, avec des comédiens de la Compagnie la Grenade.
Et j’animerai un petit atelier d’écriture (pour les enfants à partir de dix ans), le dimanche matin à 10 heures.

Cliquez sur l’affiche ci-dessous pour avoir le programme de cette fête du livre.

Lecture croisée à Albi, le 19 mars 2015.

Lectures croisées : Thomas Scotto, Gilles Abier et Cathy Ytak

En avant-première du Salon du livre jeunesse 2015 d’Albi, trois auteurs parmi la vingtaine invitée nous font le grand plaisir d’une lecture croisée :
Thomas Scotto avec Ma tempête de neige – où les confidences d’un jeune homme de 19 ans qui va être papa et qui dit tout son amour, toute son angoisse à ce bébé à venir.
Gilles Abier avec La piscine était vide où Célia, 16 ans, se retrouve accusée d’avoir tué son ami Alex.
Et enfin Cathy Ytak avec Pas couché où l’amitié entre filles et garçons peut parfois se révéler compliquée.”

À la fin de la rencontre, vous pourrez échanger, discuter avec les auteurs.
Tous ces textes sont parus dans la collection « D’une seule voix » aux éditions Actes Sud Junior.

Jeudi 19 mars 2015 à 14h (Durée 2h env.)
Médiathèque Pierre-Amalric d’Albi

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Tout public à partir de 15 ans.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

Fin de la bataille des livres, en Suisse

Et voilà… fin de cette “Bataille des livres” 2015…
Une semaine en Suisse, une douzaine de villes ou villages traversés, 14 classes… 280 enfants rencontrés…
Quelques kilos de fromage, chocolat et gâteaux engloutis, des kilomètres en train et en voiture, un ciel bleu perpétuel, des paysages à couper le souffle, des lacs et des montagnes, de la neige et du soleil…
Une équipe d’accueil de choc, des enseignants motivés, d’autres auteurs à peine croisés, des rires en pagaille, des émotions et des larmes aux paupières, des dessins, des éléphants en terre, des kamishibai, des power-point, du pain, des livraisons de gâteaux, du théâtre de marionnettes, des questions étonnantes, des bonheurs d’enfants, des surprises qui font briller les yeux, des tas de petits lutins qui mettent leurs pantoufles avant d’entrer en classe et qui viennent vous serrer la main en repartant…
Des pièces de théâtre drôles et super bien jouées, des cadeaux gourmands, colorés, des chansons, des questions pleine de curiosité, le bruit de la mer en boîte, des brouillons partagés, des histoires commencées en Amazonie, une piscine dans le désert, une Venise en hiver…
Des peines racontées et des mots sensibles, des fondus au Vacherin et des truites à Gruyère, des mots de crêpes et de chocolat, des chambre d’hôtes où l’on se rappelle que des gens ont fabriqué des montres dans cet endroit-là, des hôtels avec vue sur les trains et la chaîne des Alpes, des panneaux “danger avalanche” sur les murs des maisons, et une “frite vagabonde” à Neuchâtel…
Des lectures qui se font dans le silence, des livres plein les mains, plein les classes, plein les coeurs, des écritures qui s’inventent…
Ma “livraison d’amoureux à domicile” qui s’offre en cornichons et chocolat, et Les garçons des rives et d’écume où Thomas Scotto est soudain présent à travers une lettre partagée.
Des mots qui s’envolent dans toutes les langues, du hongrois au thaï en passant par le farsi et le valaisan…

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Et cette classe en montagne, après la classe, dans le silence, à Charmey…

Se dire que c’est fini, et garder dans le coeur, longtemps, longtemps, toute cette énergie déployée, et tout ce bonheur reçu.
Se dire qu’on fait un bien beau métier.
Alors…
Un gigantesque MERCI à toutes et tous, et particulièrement à Marjorie, Violaine, Isabelle, Myriam, Michaël qui ont été au petit soin pour moi, matin, midi et soir.
Merci à tous ceux qui celles qui m’ont emmenée d’une école à l’autre et veillé à ce que tout se passe bien, à tous les enseignants qui ont joué le jeu, et bien sûr à tous les enfants qui m’ont accueillie comme une reine.

La bataille des livres, tournée en Suisse

Ça se prépare, ça se précise…

Je vais bientôt partir en Suisse, pour participer à la “Bataille des livres”.
La Bataille des Livres accueillera 18 auteurs/illustrateurs pour la jeunesse du 9 au 13 mars 2015 dans toute la Suisse romande. 200 classes auront ainsi le plaisir de recevoir un créateur et d’échanger au sujet de leurs lectures.

Des nombreuses rencontres scolaires sont donc prévues pour moi, un peu partout… : Genève, Charmille, le Grand Saconnex, Bulle, La Tour-de-Trême, Charmey, Avenche, Le Locle, La Chaux-de-Fonds, Chézard, Neuchâtel et Neuveville…

Le programme est chargé (et les Suisses se lèvent tôt… Certaines de mes interventions commencent dans les classes à 7 h 55 !).
Pour ma part, ces rencontres tourneront autour de deux de mes livres : “Livraison d’amoureux à domicile” (éditions Syros), et “Le garçon des rives et Le garçon d’écume”, que j’ai écris avec Thomas Scotto (aux éditions du Rouergue, collection Boomerang).

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Non, ce n’est pas une carte complète de la Suisse ! Mais le croissant bleu, c’est le lac Léman.
Il ne me reste plus qu’à réviser un peu ma géographie (même si je connais déjà certaines villes traversées, notamment La Chaux-de-Fonds, que j’aime beaucoup); acheter une prise pour brancher mon ordinateur (les prises en Suisse ne sont pas les mêmes qu’en France); troquer quelques euros pour des francs Suisses (pour ramener du chocolat ?)…
Et je vous raconterai tout ça à mon retour.

Un p’tit tour par Figeac et la librairie Champollion, 25 février 2015

Avant la reprise des rencontres et tournées au mois de mars et avril (avec “la bataille des livres” en Suisse, puis le salon du livre d’Albi, puis Villeurbanne, puis Limoges, puis Objat…), je pars faire quelques rencontres en milieux scolaires à Figeac, dans le Lot, à l’invitation de l’association Lire à Figeac. Avec une signature à la librairie Champollion, avec Thomas Scotto.

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La grande route / Ruta major, traduction

C’est toujours un grand plaisir de voir une de ses traductions publiée…

Et encore plus lorsque c’est un auteur dont on aime le travail, et que l’on suit.
Quatrième recueil, donc, que je traduis de Joan-Francesc Castex-Ey.
“Ruta major/La grande route” sort ces jours-ci dans une édition bilingue aux “Editions des Presses littéraires”, avec une préface de Carles Duarte.

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Les autres recueils traduits sont : “Le sang et la sève” “Sauvage”, et “La matrice” (aux éditions Trabucaires).
Voir également la fiche sur mon site.

Retour du salon de Montreuil, décembre 2014

Un texte que j’ai écrit pour un forum de discussion sur internet, à propos du salon du livre de Montreuil, et que j’ai finalement envie de partager sur ce blog.montreuilMontreuil ? J’y vais tous les ans. Mais je ne regarde pas beaucoup les livres. Il y en a trop. Ça me file le bourdon. Trop de gens qui écrivent bien, qui dessinent bien, trop bien… et moi là-dedans ? L’envie de plier boutique, reprendre mes bagages, aller voir ailleurs si je pourrais y être.

Alors, Montreuil, j’y vais surtout pour les humains. Ceux qui bougent derrière les livres. Ceux qui s’interpellent, se retrouvent, se parlent parfois pour la première fois. J’y vais pour ceux et celles que j’aime et dont j’aime le travail. Pour le plaisir d’un sourire esquissé, vite, vite, entre deux allées surchauffées. Savoir qu’ils et elles existent, travaillent, hésitent, doutent, publient ou ne publient pas, sont dans le creux ou le haut de la vague. Savoir qu’ils et elles sont là, comme moi, à trouver qu’il fait toujours trop chaud en haut et trop froid en bas. Qu’il manque tel éditeur, ou que tel autre prend trop de place, qu’il y a trop la queue chez l’un et pas assez chez l’autre. Et toujours ce manque de place pour se poser dans un coin, autrement que par terre, pour se parler tranquille.

Montreuil, pour moi, c’est le plaisir de revoir ceux et celles qui m’ont invitée sur un salon, ceux et celles qui rêvent de le faire, ces projets qui s’ourlent en douce, en quelques mots.

Les rencontres furtives avec ces lecteurs et lectrices dont on aime l’étincelle de bonheur dans les yeux. Ceux qui vous disent l’émotion, la force de votre travail…

Ce sont aussi ces réunions étranges avec les éditeurs, où l’on a l’impression de travailler sérieusement au beau milieu d’un champ de foire. Ou ces intervalles gourmands, apéro impromptu d’un bon vin partagé autour d’une brioche salée sur le stand de La Charte.
Mettre enfin des visages sur des noms.

Et quand c’est fini, j’en reviens un peu triste, parce que j’ai encore loupé Marion Brunet cette année, que je n’ai pas fait la bise à Arno Célérier, que Lucette Savier, des éditions Albin Michel, m’a sans doute aperçue mais que je n’ai pas réussi à la voir sur son stand.

Les jours qui suivent Montreuil, je me sens abasourdie, fatiguée, enrhumée.
Avec, au fond, l’envie démesurée de me remettre au travail très vite, de retrouver le roman en cours d’écriture que j’ai délaissé le temps du salon, dans une espèce d’énergie décuplée, fragile et forte à la fois.
Voilà, Montreuil, pour moi, c’est tout ça, et pleins d’autres choses encore…

(et la photo, signée G.A. est un petit clin d’oeil à mes voisins de signature, sur le stand des éditions Actes Sud, pour la collection d’Une seule voix).